La respiration, un cheval de Troie

La respiration, un cheval de Troie

tête Cheval de Troie

Améliorons notre santé. Pénétrons les systèmes les plus verrouillés de notre corps avec la cohérence cardiaque. Ouvrons les portes de notre mécanisme si complexe avec le véritable cheval de Troie qu’est la respiration. Comment booster notre santé d’une simplicité déconcertante? Comment gagner en stabilité jusqu’à trouver l’équilibre?
La cohérence cardiaque, c’est bien. C’est un peu à la mode, on en parle presque partout. C’est bon pour la santé, mais pourquoi et comment? 

Argent ou bien-être?

L’état de cohérence cardiaque ne procure aucun plaisir. Si je vous demande de pratiquer une activité n’apportant aucun plaisir immédiat et sans en comprendre le sens, l’intérêt ne suffira pas. Et oui nous sommes comme ça. La rupture de cohérence est une des conditions de production des hormones du stress. Le manque de plaisir limitera largement votre engagement. Les intérêts ne sont pas assez concrets ni quantifiable.
Si je vous propose la pratique d’un exercice de respiration pour de l’argent, vous le ferez. Si c’est pour votre bien-être? Pas certain. Ne vous en voulez pas, mais cogitez.

L’objectif de cet article est de vous donner du sens et d’ augmenter votre intérêt jusqu’à ressentir le plaisir nécessaire pour pratiquer la cohérence cardiaque sur le long terme.

Le funambule

Visualisez un funambule, sur un fil, au-dessus du vide. D’après vous, a-t-il plutôt intérêt à écarter les bras ou les garder le long du corps?

Effectivement, gagner en amplitude permet de gagner en stabilité.
Être stable, c’est pour presque tous un objectif. Un emploi stable, une vie stable, un environnement stable, un.e conjoint.e stable. En bref, être stable à long terme c’est avoir trouvé l’équilibre. L’équilibre alimentaire, l’équilibre émotionnel, ni méchant ni trop bon, l’équilibre intérieur.

Rester en vie

Le maintien de la stabilité interne c’est le maintien en vie. À l’intérieur de notre corps, la régulation de l’organisme face à un environnement instable s’appelle l’homéostasie. Cette lourde tâche est confiée au système nerveux autonome (Il est responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire, comme la digestion, les muscles cardiaques…). Il est séparé en deux parties, le système nerveux sympathique et le parasympathique.

En comparaison avec le funambule, l’environnement instable c’est le vent. Le parasympathique sa gauche et le sympathique sa droite. Pour tenir en équilibre il doit gagner de l’amplitude en écartant les bras. Si il les garde le long du corps, le moindre petit souffle peut le déstabiliser. Sa survie est alors menacée. Sa stratégie adaptative ne s’arrête pas là … .

Un bras droit surentraîné

La santé recommande un système nerveux autonome puissant. Nous devons donc le renforcer. Si le funambule écarte un seul bras, c’est pour compenser un déséquilibre et s’adapter pour continuer à vivre. Le sympathique (représenté par son bras droit),accélère le cœur et la fréquence respiratoire, il met l’organisme en mode fuite ou combat. Il répond donc aux situations stressantes de la vie quotidienne. Le parasympathique (le bras gauche), ralenti le cœur et la fréquence respiratoire, prépare au repos, à la relaxation, à la réparation, à la reconstruction. Pour votre bras droit, ne vous inquiétez pas, le stress s’en charge, mais que mettez-vous en place pour compenser avec votre bras gauche?

Quand la stabilité revient grâce à une compensation du bras droit de notre funambule, si le bras gauche n’est pas capable d’assurer sa mission, l’équilibre ne pourra plus se faire. De nouveau, la survie est menacée.

D’où l’intérêt de pratiquer la cohérence cardiaque, cette état permet d’équilibrer les deux parties du système nerveux autonome. Mais, ce dernier étant verrouillé, comment y accéder?

Le barre de fer

Pour y voir plus clair, intéressons-nous maintenant à notre cœur. Si vous prenez votre pouls et que tout va bien, vous serez entre 55 et 85 pulsations par minute. La fréquence cardiaque est le nombre de battements en un temps donné, les battements par minutes (BPM). Le cœur accélère et ralentit en permanence et le pouls en est la moyenne sur 1 minute. Lors de l’inspiration le cœur accélère légèrement, quand on expire il ralentit. L’inspiration appartient au sympathique en renforçant l’énergie nécessaire à la fuite ou au combat: la mobilisation de l’énergie vers l’extérieur. À l’inverse, l’expiration renforce le parasympathique: c’est l’économie et la restauration d’énergie.

Pour gagner beaucoup plus de stabilité et être encore moins vulnérable, le funambule utilise une barre en fer, pour augmenter considérablement son amplitude. Mais logiquement, il doit centrer la barre pour que le poids soit identique des deux côtés. Son corps balance de gauche à droite plus lentement, les vents plus forts déstabilisent mais ne sont plus fatals. C’est exactement pareil pour notre système nerveux autonome, nous devons le renforcer en gagnant de l’amplitude équitablement. Éviter d’avoir un système trop rigide pour une réponse plus adaptative.

Schéma de représentation du funambule
Rythme naturel (haut) et état de cohérence cardiaque (bas)

Pour cela nous devons augmenter la variabilité cardiaque, c’est la fluctuation autour du pouls. La durée entre les battements du cœur. Plus elle est ample, plus nous aurons d’énergie pour répondre aux sollicitations internes (organes) ou externes (environnement). La variabilité cardiaque, c’est ce qui offre la capacité de réagir.

Plus l’amplitude du funambule est élevée, plus il est en capacité de réagir en cas de déséquilibre. 

Le Cheval de Troie

Comme vous l’aurez compris, la respiration est un véritable cheval de Troie permettant de pénétrer à l’intérieur du système nerveux autonome. Elle est accessible à la volonté et a une influence sur le coeur. D’où les exercices de respiration pour entrer en cohérence cardiaque. La cohérence cardiaque permet d’améliorer la variabilité cardiaque. Des exercices simples et précis existent, ils sont disponible en bas de cette article.

Photo de KEMAL sur Pexels

Pour récapituler: la respiration permet d’entrer en état de cohérence cardiaque pour augmenter notre variabilité cardiaque. Elle renforce notre système nerveux autonome pour une meilleure adaptation aux besoins vitaux et ainsi favoriser une meilleure santé.

La cohérence cardiaque peut aussi être induite par la méditation, la pensée ou la musique par exemple. La respiration reste le moyen le plus simple et accessible à tous. 

Pour découvrir les bienfaits, apprendre et pratiquer la cohérence cardiaque, rendez-vous sur la page dédiée de mon site et laissez-vous guider en vidéo:

Apprendre et pratiquer la cohérence cardiaque.

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